Roads’n Rails (De Lagrave à Varsovie)

Comme vous devez maintenant le savoir, je pars vers la Mongolie !

Seulement voilà, prendre l’avion et atterrir directement à Oulan Bator la capitale de la Mongolie ça ne fait pas trop rêver… C’est pourquoi j’ai décidé d’y aller by Roads’n Rails (par voie terrestre). Ainsi, je pourrai voir l’évolution des populations et des paysages.


Départ /Paris

J’ai commencé mon aventure le dimanche 11 mars. Parti de Lagrave dans le Tarn, j’ai tout d’abord rejoint Toulouse en covoiturage. Ensuite, j’ai pris un train de nuit qui m’a conduit à Paris. La première nuit dans le bus fut compliquée et le lendemain, je me suis réveillé avec un beau mal de tête. Ce petit incident ne m’a pas empêché de visiter Paris et de récupérer mes Visas. Eh oui ! Il faut un visa pour entrer en Russie ainsi que pour la Mongolie. Et comme il n’y a ni l’ambassade de Russie ni celle de Mongolie dans le Tarn, je suis passé par une agence parisienne.

À la fin de la journée, j’ai rejoint la gare routière de Paris-Bercy. Cette gare est un peu perdue au milieu du parc de Bercy. J’attends à l’extérieur car l’intérieur est très peu lumineux et pas très agréable. J’attends mon bus en regardant deux jeunes taguer un mur…

Mon bus arrive et les premiers passagers présentent leur billet à un gros chauffeur allemand qui n’a pas l’air de comprendre l’anglais et encore moins le français. Je les observe pour éviter de commettre une gaffe. Me faire engueuler par un rude chauffeur russe est la dernière chose dont j’ai envie ! Je tends mon billet au chauffeur et il me demande « passeport » avec un fort accent. Je lui présente mon passeport et j’embarque. Ouf ! Je n’ai pas fait de gaffes. Un autre passager restera sur le quai car il n’a pas pu présenter son passeport au chauffeur. Ils ne rigolent pas les chauffeurs allemands !


Berlin

La nuit s’est mieux passée que la première. En plus cette fois le bus n’était qu’à moitié plein. J’ai mis un moment à trouver une position agréable. Après de nombreux essais, la meilleure solution est de dormir en position fœtus allongé sur un côté entre deux sièges. Il faut changer de côté de temps en temps quand une fesse commence à s’engourdir.

À 8h10, me voici à Berlin. Le trajet aura duré environ 12h. Je prends mon petit déjeuner à la gare routière et cherche le métro. À Berlin, c’est un ‘U’ qu’il faut chercher pour le métro. Après avoir repéré mon itinéraire, je prends un ticket et à ma grande surprise : il n’y a pas de portique à passer pour rentrer dans le métro ! Le ticket doit juste être composté et sert uniquement de preuve en cas de contrôle. Le métro est propre, on se sent en sécurité et les gens assis se lèvent pour laisser place aux plus âgés ! Je me promène dans Berlin centre et me retrouve dans un très joli vieux quartier.

Ici, seule la voiture nous rappelle que nous sommes au XXIème siècle.

L’après-midi, je commence à sentir le poids du sac. Je compte finir de visiter rapidement le centre pour aller me reposer à la gare routière. Seulement, à la Porte de Brandebourg, des guides proposent une visite gratuite des monuments de Berlin. Je me renseigne, la visite est disponible en Anglais ou en Espagnol. Je fais donc la visite en Anglais ! Celle-ci est très intéressante et le guide nous amène à des endroits qui ne sont pas indiqués aux touristes. Il nous guide par exemple au-dessus du bunker d’Hitler, aujourd’hui un parking entre des HLM et explique que le gouvernement ne souhaite pas mettre d’indication sur le lieu, vous connaissez aussi bien que moi vos cours d’histoire…

Du coup, je marche plus que prévu et décide ensuite de rentrer attendre le bus. Je prends donc le métro, mais étant donné que je me suis déplacé dans Berlin, j’ai une correspondance à faire. Alors que le matin la ligne depuis la gare routière était directe. Je prends le premier métro et arrivé à la station : impossible de trouver la correspondance. Je croise deux Français qui râlent car comme moi ils ne trouvent pas la correspondance. Finalement je reprends la ligne pour essayer une autre correspondance. Encore une fois impossible de trouver la correspondance et le métro est presque vide. Je décide alors de repartir en marchant vers une autre station. Je m’aperçois à la surface que des lignes de métro sont en travaux… Après 20min de marche, je récupère la ligne du matin et rentre à la gare après avoir fait quelques courses à ALDI pour manger.

La gare routière de Berlin a par chance une salle d’attente confortable. Il me reste 4h à attendre, mon bus part à 23h59. Après avoir mangé, impossible de faire quoi que ce soit, je suis crevé ! J’écoute un peu de musique, regarde les passages aller et venir. Je lutte par moments pour ne pas m’endormir. Ici, le temps ne semble pas exister, il y a juste un flot de personnes incessant  arrivant et repartant.

Enfin, le bus arrive et le chauffeur me demande « Warszawa ? », je réponds « Yes! » en faisant « oui » avec la tête. Cette fois le chauffeur est plus sympathique, pas besoin de passeport. Rapidement après le départ, je m’endors.


Varsovie

Je suis réveillé brusquement par une annonce du chauffeur et le seul mot que je comprends est « Warszawa ». Quelques minutes plus tard, le bus s’arrête dans une grande gare routière. Il est 7h, le bus semble avoir 2h d’avance. Tous les passagers ne descendent pas. Je me demande s’il y a un décalage horaire entre la France et la Pologne. En effet, cela pourrait expliquer l’écart entre l’heure prévue et celle de ma montre. Je demande alors à ma voisine, apparemment ce n’est pas Varsovie. Le bus repart, je me rendors. Deux heures plus tard, nous arrivons à Varsovie !

Je visite le centre-ville le matin et me concentre à la rédaction de cet article l’après-midi. Comme cela, je peux me reposer. À l’heure où j’écris ces lignes depuis mon téléphone portable. Je me trouve à la gare ferroviaire de Varsovie centre qui est juste à côté de l’arrêt pour mon prochain bus.

Prochaine étape Vilnius !

4 réponses sur “Roads’n Rails (De Lagrave à Varsovie)”

  1. Salut Timothée,
    J’ai hâte de lire TOUTES tes aventures, je sais que ce genre de voyage est dur a entreprendre et je suis extrêmement enthousiaste au fait de te voir arriver à ta destination finale !
    J’espère que tout va bien se passer pour toi !
    Force à toi 🙂

  2. Pleines de bonnes choses pour ce grand voyage cousin (grand aventurier que tu es).
    Bisous de la Famille Lamy de Toulouse. 🙂
    Soso.

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