Pékin

La Chine depuis les airs

Après avoir passé ma première nuit dans un aéroport (car mon avion décolle tôt), j’embarque pour Pékin. J’ai de la chance, je suis côté hublot ! Malheureusement, durant la première partie du trajet, le ciel est couvert : on n’y voit rien ! Petit à petit, les nuages s’estompent et je découvre la Chine depuis les airs: des montagnes, des plaines et des villages. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre et je suis surpris ! Le pays semble bien pensé. Vu du ciel il y a une bonne alternance entre cultures, habitations, forêts et ceci même à l’approche de Pékin. Je m’étonne également de voir un nombre important d’éoliennes !

Je passe la douane sans encombre. J’ai l’impression que les douaniers chinois sont assez conciliants: c’est presque si on aurait droit à un sourire ! Il faut dire qu’il y a un nombre important de passagers qui transitent dans cet aéroport. La sécurité est importante : on doit passer sous des portails qui scannent la température du corps pour détecter des maladies et prévenir les épidémies. De plus, il est obligatoire d’enregistrer ses empreintes avec un automate pour pouvoir se présenter à la douane.


Premières impressions

Tout d’abord, il fait chaud ! En moyenne, il aura fait 26°C l’après-midi. Heureusement que j’ai fini mon séjour en Mongolie avec la visite du désert de Gobi où j’ai pu m’habituer un petit peu à la chaleur. Cependant, il faisait meilleur dans le désert qui est beaucoup plus haut en altitude (~1500 m) par rapport à Pékin (~ 50 m).

Depuis, le train express qui me conduit en ville je cherche du regard un coin sale ou abandonné, je ne trouve rien. Cela me change de la Mongolie avec ses déchets abandonnés aux bords des routes. J’arrive au cœur de Pékin grâce au métro. Je suis étonné de découvrir le quartier ancien avec ses magasins, ses tricycles et son chaotique réseau électrique ! Aussi, je m’amuse de voir certaines personnes se promener avec un parapluie en guise d’ombrelle. Les gens se déplacent avec des petits scooters électriques.

La sécurité est omniprésente. Parfois, des contrôles sont organisés en pleine rue. Pour pouvoir continuer à avancer, il faut que les Chinois badgent leur carte d’identité (le passeport pour les étrangers). Des petits fourgons placés dans la rue font office de commissariats ambulants.

Enfin, depuis la Chine certains sites internet tels que YouTube ou Google sont bloqués. Protection des données ou censure ?


Les immanquables : la cité interdite et le palais d’été

Après une bonne nuit de sommeil, je commence ma journée à Pékin en me rendant à la place Tian’anmen. C’est la 4ème plus grande place du monde, elle peut contenir plus d’un milion de personnes. Pour accéder à la place, il faut faire la queue à un poste de sécurité où l’on contrôle les passeports mais aussi les sacs (avec des rayons X). On subit également une légère fouille corporelle. Je pénètre dans la fameuse place et il y a un monde fou !

Je me dirige ensuite vers la cité interdite qui fait face à la place Tian’anmen. La cité abrite de nombreuses cours, on y accède en passant sous d’immenses portes. Il faut noter que toute la cité est entourée par d’imposants murs de 10m de haut et 6m de large. C’est très beau, mais il y a un nombre impressionnant de visiteurs et nous ne sommes qu’en mai ! Viens s’ajouter à cela une chaleur accablante, je n’ai qu’une envie sortir et me mettre à l’ombre et à l’écart des touristes. Après mon séjour en Mongolie, j’ai du mal avec la foule et encore plus avec la chaleur !

Après une rapide visite, je rejoins la colline qui se situe à l’arrière de la cité. Cette colline est artificielle. En effet, elle a été érigée avec la terre extraite lors de la construction des douves de la cité interdite. Parce que oui des murs larges de 6m ça ne suffit pas, ils ont en plus construit des douves (on ne sait jamais). La colline est aujourd’hui un parc où il fait bon vivre. Bonne nouvelle, il y a beaucoup moins de monde ! Quelques mamies font de la danse (avec une petite enceinte portable), un papi fait des étirements, d’autres font du yoga et j’ai même pu écouter un groupe d’artistes chinois dans ce parc. En plus de cela, du haut de la colline j’ai une belle vue sur la cité interdite.

Comme vous pouvez le voir sur la photo ci-dessus, Pékin est une ville très polluée. Je ne sais pas si c’était des nuages de pollution ou des nuages d’eau qui rendaient le ciel si bas et si gris. À mon avis, il y a un peu des deux…

Je continue mon excursion à Pékin avec la visite d’un autre parc. Ici, les parcs sont très bien entretenus et très fleuris.

Mais leur nombre important ne suffit pas à absorber toute la pollution émise par les centrales à charbons et les quelque 21 millions d’habitants (7 fois plus que la population de la Mongolie !).

J’achète mon pique-nique dans un petit magasin qui ne paie pas de mine. Dans ce magasin, les chips s’achètent au détail !

L’après-midi, je me rends au palais d’été. C’est un immense parc qui s’étend sur plus de 290 hectares. Il comprend  différents palais, ponts, et lacs (qui représentent 70% de sa superficie). C’est aussi un lieu très touristique, mais de par sa taille, j’ai l’impression d’être un peu plus tranquille. Il m’a fallu plus de 3h pour faire le tour du lac et encore ce n’est pas le tour complet. J’ai particulièrement apprécié les ponts qui sont fins et très hauts.

Ici encore la météo /pollution gâche un peu la beauté du palais.



Les Hutongs

Les Hutongs ce sont les quartiers anciens de Pékin composés d’un grand nombre de petites rues. Les plus étroites que j’ai pu voir laissent passer de justesse un petit tricycle (style tuk-tuk). C’est ce que j’ai préféré durant mon escale : déambuler loin de la foule dans ces petits quartiers authentiques.

Ce que j’ai bien aimé également : c’est le moment des repas. Comme la nourriture locale fait aussi partie d’un voyage, j’ai décidé de goûter à la nourriture de rue.

Pour ce faire, c’est très simple, je marche dans la rue et quand je vois quelque chose qui a l’air bon et comestible : je m’arrête ! Ainsi j’ai mangé toute sorte de produits locaux allant des brochettes grillées jusqu’aux fruits secs enrobés de miel. Parfois, je n’ai aucune idée de ce que je mange. Une fois, j’ai voulu goûter une soupe chinoise. Je me rends dans un petit restaurant et je demande en anglais une soupe chinoise. La servante ne parle pas anglais et me tend un menu. Tout est écrit en chinois, je choisis un plat « au pif ». Mais c’est assez intéressant de ne pas savoir le goût que va avoir un aliment. Globalement, j’ai apprécié ce que j’ai pu manger même si j’ai eu quelques surprises pimentées !

 

Déjà, il est temps pour moi de continuer mon voyage. Ainsi, je me rends à l’aéroport international de Pékin (immense comparé à celui d’Oulan-Bator). Il est 16h30, je m’envole direction Jakarta en Indonésie.

5 réponses sur “Pékin”

  1. mais où tu vas à cette vitesse : Pékin, Indonésie…..
    L’isolement puis la foule et puis quoi d’autres Timothée ???
    Nous suivons ton périple avec beaucoup d’assiduité et d’intérêt. Nous aussi on découvre à travers toi et cela nous « flanque » un coup de vieux !!
    Nous ce week-end nous avons un mariage princier en vue, ça c’est l’Occident !!
    Continue à nous régaler de tes aventures.
    A bientôt.

  2. bonjour , c est vrai que de passer de la solitude de la mongolie à la population chinoise ça change mais en te lisant malgré la modernité et la pollution Pekin semble avoir gardé un peu de son âme du passé .josi

  3. Coucou petit cousin.
    Nous te suivons depuis le début de ton voyage et ce n est que du bonheur. Tes récits nous donnent l envie d’en savoir encore plus sur ces pays que tu nous fait découvrir. Que du bonheur. Profite bien de ces moments privilégiés. bonne continuation et on attend avec impatience de lire la suite……….

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